Un contrôle visuel assorti de vérifications du bruit et de la pollution à l’étude
La FFMC assiste le ministère des Transports pour justifier la non-mise en place du CT auprès de l’Europe
Le contrôle technique moto obligatoire est récemment revenu sur le tapis par une nouvelle pression du Parlement Européen. Ce qui n’a pas manqué de provoquer la mobilisation des motards, avec des manifestations à l’appel de la Fédération Française des Motards en Colère.
Il n’en reste pas moins que le report obtenu en 2014 prévoyait que les Etats membres mettent en place ce contrôle technique au 1er janvier 2022, à moins que des mesures prises pour améliorer la sécurité des usagers de deux-roues motorisés aient été prises entre temps et aient permis de réduire leur accidentalité.
Cette semaine, la FFMC, la FFM et le député de la Vienne Sacha Houlié se sont entretenus avec le Ministère des Transports à ce sujet. Les trois acteurs poursuivent ici l’objectif que la France déroge à la mise en oeuvre de ce contrôle technique l’an prochain en application de la dérogation obtenue sur la directive européenne 2014/45.
Le ministère a confirmé que la France n’était tout simplement pas prête à mettre en place un contrôle technique moto à partir du 1er janvier prochain. Il n’y aura donc pas de contrôle technique similaire à celui effectué pour les automobiles.
Cependant, les services du ministère envisagent de mettre en place un contrôle allégé qui prendrait la forme de vérifications visuelles ainsi que d’un contrôle de bruit et de pollution.
Car si les motards et leurs représentants rejettent l’idée d’un CT, en s’appuyant notamment sur les conclusions du rapport MAIDS montrant que les défaillances techniques n’étaient à l’origine d’accident que dans 0.5% des cas, le gouvernement doit également s’assurer de ne pas faire l’objet de pénalités financières de la part de l’Europe en cas de non-respect de la directive, si par exemple les critères retenus ne sont pas considérés comme des motifs valables.
Pour soutenir cet objectif, la FFMC s’est engagée à fournir au Ministère des Transports tous les éléments permettant de justifier les mesures prises en faveur de la sécurité des motards ainsi que l’impact de celles-ci sur la réduction de l’accidentalité.
Source article : http://www.lerepairedesmotards.com