Démonstration de l’Airbag Alpinestars !
Arrivé sur le marché 18 mois après la première annonce officielle, l’airbag autonome Alpinestars a-t-il ce qu’il faut pour convaincre le motard à adopter cette nouvelle technologie de protection ou tient-il de l’usine à gaz ? Premières impressions avant le test complet.
Été 2016, la marque livre enfin les premiers modèles de test. L’attente aura été plus longue que prévu mais le produit, novateur pour le grand public, mérite qu’on passe du temps sur cet essai. D’autant que Dainese a, entre temps, lancé sa version sous la forme du blouson Misano. Avant les essais dynamiques et l’inévitable comparatif, voici nos premières impressions sur ce gilet dont le tarif impose la réflexion avant l’achat.
Alpinestars Tech Air Street : Intégré et bien fini
Officiellement, c’est un gilet mais contrairement à tout ce qui existe à ce jour (comme chez Bering par exemple) sur le marché, il ne se porte pas sur le blouson mais il s’y installe. De fait, les choix techniques d’Alpinestars imposeront de porter un blouson de la marque. En effet, en plus des zips et boutons-pression nécessaire à sa fixation, il faudra brancher le gilet pour gérer sa mise sous tension, les vérifications de sécurité et l’affichage de son état.
Caché, le gilet n’a pas vocation à être « beau ». Alpinestars a cependant pris soin de livrer un produit bien fini, dont rien ne dépasse. Certes avec 6 centimètres d’épaisseur au niveau de la batterie, la dorsale, qui embarque 2 des 4 capteurs, l’électronique et les cartouches de gaz (Argon), semble assez imposante. Mais une fois les deux connecteurs de la veste branchés au gilet, on a clairement affaire à un ensemble uniforme, installé comme pourrait l’être une doublure. La finition est ici en rapport avec les 1 200 € demandés pour ce produit.
12 litres pour 2 kg
Tous les gilets airbag embarquent une cartouche de gaz. Métallique, celle-ci a souvent une incidence sur ce qu’affiche la balance. Et le gilet Alpinestars en embarque deux (nous reviendrons sur ce point dans l’essai complet). Du coup, notre modèle en taille M ajoute 2 105 grammes à la veste qu’il équipe. Si ce poids, placé au plus près du dos, s’amenuise quand on porte la veste, on a quand même la sensation de transporter un sac à dos les premiers temps. Au premier abord, on apprécie également la sangle ventrale, réglable en hauteur pour s’adapter à chacun, et l’ingénieux système d’allumage. L’airbag s’active automatiquement quand le zip central est remonté au maximum et qu’un bouton pression intermédiaire a été fermé. Une activation et un bon fonctionnement confirmés par une série de diodes sur l’avant-bras gauche.Enfin, car ce n’est pas un détail : lors de l’achat, il faut créer un compte sur un site dédié chez Alpinestars et communiquer le numéro de série pour activer la garantie et le suivi du produit. Cela permettra d’être certain de l’historique du produit. Ce qui devient obligatoire en cas de revente d’occasion.
Source → http://www.lequipement.fr/info/1178/Essai-airbag-Alpinestars-Tech-Air-1res-impressions#LG8whBOcbbokZYTc.99