MICHELIN au MotoGP: résumé
- 1.MICHELIN au MotoGP: résumé
- 2.Les gammes MICHELIN Power
- 3.15 € de remboursés pour l’achat d’un pneu MICHELIN
- 4.40 € de remboursés pour l’achat d’un train de pneus MICHELIN
Décidément ce championnat a décidé de nous tenir en haleine jusqu’au bout ! Avant Silverstone, on pensait que Marquez avait pris un petit avantage sur ses rivaux et qu’il allait peut être bénéficier d’une marge de manoeuvre lui permettant de voir venir… Que nenni ! Une improbable casse mécanique en a décidé autrement et les cartes on été à nouveau rebattues parmi les quatre as dominant le MotoGP 2017.
Dovizioso à la manoeuvre «Ça n’est pas le moment d’y penser, éludait-il au soir de sa victoire à Silverstone. Il reste six épreuves, et nous sommes encore quatre ou cinq à pouvoir décrocher le tire. Il faut qu’on reste appliqués et déterminés. Pour l’instant, nous sommes peut-être ceux qui utilisent le mieux les pneumatiques. Nous ne sommes pas forcément les plus performants, mais nous sommes toujours là… Notre moto a encore des points faibles, mais elle a aussi des points forts que nous essayons d’exploiter du mieux possible.»
Toujours est-il qu’avec quatre victoires sous la ceinture, le pilote Ducati a remporté un tiers des courses disputées. Aucun de ses adversaires n’a fait aussi bien. Marquez, qui pensait avoir pris la main sur le championnat après ses succès en Allemagne et en République tchèque, a perdu gros en Angleterre en cassant un moteur alors qu’il s’apprêtait à doubler Dovizioso. «C’est frustrant car on pouvait gagner aujourd’hui, regrettait le pilote Honda. C’est la première fois qu’une telle mésaventure nous arrive. Il faut néanmoins rester positif. On perd notre avance au
Du côté des pilotes Yamaha, le moral était à la hausse à Silverstone. Après trois GP en demi-teinte, Viñales et Rossi ont en effet retrouvé de concert le chemin du podium en Angleterre, ce qui ne leur était pas arrivé depuis l’Argentine en avril. Avec quatre pilotes en vingt-six points et six courses à disputer, le suspense reste en tout cas entier.
Leader du classement général aux deux tiers du championnat, Andrea Dovizioso pouvait être fier en Autriche d’avoir résisté jusqu’au dernier virage aux attaques de Marquez. «Marc a tenté de passer à un endroit impossible, racontait le pilote Ducati. J’entendais sa moto dans les deux derniers gauche et je savais qu’il tenterait quelque chose même si c’est impossible de doubler au freinage dans ce dernier virage. J’ai laissé la porte ouverte et bien m’en a pris car sinon il m’aurait percuté. Du coup c’est lui qui n’a pas pu tourner correctement. C’était stressant mais j’ai réussi à garder l’avantage. Gagner dans le dernier tour face à Marquez, ce n’est pas rien.» Pour s’imposer sur le circuit de Spielberg, Dovi a su ménager ses gommes sur la première partie de la course afin de pouvoir attaquer jusqu’au dernier virage. Une fois n’est pas coutume, le pilote Ducati a su oublier la stratégie pour attaquer sans aucune retenue.
En ce qui concerne la pluie: si elle a permis à Marquez de confirmer son talent d’équilibriste, la course de Brno a aussi rappelé que les changements de moto sur la pitlane ne sont pas sans danger. L’accrochage entre A.Espargaro et Iannone aurait pu en effet avoir de fâcheuses conséquences, et c’est pour tenter d’améliorer la sécurité des courses “flag to flag” qu’une nouvelle procédure a été testée et validée durant les essais du GP. Motos placées différemment devant chaque garage, sucette tenue par un mécano pour autoriser le pilote à repartir. «Au final, cela ne change pas grand-chose, estime Rossi. On ne pourra jamais rendre cette procédure totalement sûre. »
On pense déjà à 2018
Si tous les pilotes sont aujourd’hui satisfaits des solutions techniques proposées par Michelin, le développement des gommes
MotoGP n’est pas pour autant au point mort. Bien au contraire. A Brno, au lendemain du GP de République tchèque, plusieurs
pilotes ont eu la possibilité de tester de nouvelles enveloppes en vue de la saison prochaine. «Nous travaillons sur des mélanges
de gomme pour le pneu arrière afin d’améliorer le compromis entre performance et constance, précise Nicolas Goubert, directeur technique de la compétition
Michelin. Les commentaires recueillis ont été très intéressants. Nous allons maintenant profiter des dernières courses de la saison pour
rassembler de nouvelles infos et recueillir les doléances des pilotes avant de définir les prototypes qui seront proposés lors des prochains tests hivernaux. »